Quelles sont les thérapies comportementales et cognitives ?

Un peu de définition...

Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) prennent en charge les souffrances psychiques grâce à une méthodologie issue de la psychologie scientifique.

 

Ce type de thérapie va se concentrer sur les liens entre croyances, pensées et émotions ainsi que les comportements qui découlent de ces relations. En d’autres termes, grâce à la TCC, les personnes peuvent apprécier la manière dont leurs pensées vont avoir une influence sur leurs comportements, et réciproquement.

 

 

Le postulat de base des TCC suggère qu’un comportement problématique est le résultat d’apprentissages divers lors d’expériences passées. Ainsi, étant donné qu’un comportement est appris, il peut se désapprendre et être remplacé par des comportements souhaités et plus adaptés pour le patient. 

Comment se passe une TCC ?

Le thérapeute va donc, en collaboration avec le patient, mettre en place une stratégie thérapeutique adaptée à ses besoins afin de favoriser de nouveaux apprentissages.


Le thérapeute TCC s’appuie sur différents outils et techniques acquises lors de sa formation pour construire une stratégie thérapeutique adaptée au patient qui le consulte. Il peut s’agir de relaxation, de méditation pleine conscience, de restructuration cognitive, de désensibilisation systématique, d’affirmation de soi etc.

Quelle efficacité pour les TCC ?

L’efficacité des TCC a été démontrée par la communauté scientifique dans la prise en charge de nombreux troubles psychiques. Les TCC sont également recommandées dans la prise en charge d’un certain nombre de situations n’impliquant pas forcément un trouble psychiatrique. 

 

Nous parlions du fait que les TCC s’appuyaient sur une méthodologie issue de la psychologie scientifique. En effet, les TCC se doivent d’être standardisées et quantifiables, c’est-à-dire mesurables. C’est ainsi qu’on va mesurer, à l’aide d’indicateurs objectifs, le comportement qui pose problème au patient tout au long de la thérapie afin de juger de son évolution. 

 

Par exemple, pour une personne ayant un problème de dépendance alcoolique, on peut lui demander combien de verres elle aura bu par jour ou par semaine. On peut également faire passer des questionnaires aux personnes pour mesurer certains éléments avant, pendant et après la thérapie. Ces indicateurs vont non seulement permettre de mesurer l’évolution du patient mais aussi de mesurer l’efficacité de la thérapie afin de l’adapter au mieux possible aux besoins et aux problématiques de la personne qui consulte. 

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